Ce matin, les pèlerins, malades, et hospitaliers ont pu assister à la messe internationale. Ils se sont rendus à la Basilique souterraine St Pie X où avait lieu la cérémonie. Il s’agissait là encore d’un temps fort de ce pèlerinage avec environ 10 000 pèlerins, malades, hospitaliers présents, de différents pays (Portugal, Allemagne, Angleterre, Italie, Espagne, France…), avec plusieurs langues utilisées pour les chants, lectures, psaumes ou encore évangile. Et pourtant, cela ne pose aucun problème quand au fait que nos prières sont unies, communes, comprises par Dieu mais également qu’elles témoignent de notre foi envers la Sainte Vierge et son fils.
L’Hospitalité a ensuite regagné Marie St-Frai pour prendre le repas du midi avant de se rendre vers 15h30 à la salle Notre Dame de Joie au 5e étage, pour faire le chemin de Croix à l’aide d’un diaporama ; il aurait été compliqué de mener les malades au chemin de croix des Espelugues, situé sur la colline au-dessus de la grotte.
A la fin du chemin de croix, les malades pouvaient soit partir dans les sanctuaires pour un temps de prière, ou déposer les cierges, ou encore, aller aux fontaines, soit rester à l’accueil et faire le courrier, aidés éventuellement par des hospitaliers, soit encore prendre un temps de repos.
Quant aux jeunes, ils sont ensuite partis avec le père Sébastien Montagard au sanctuaire afin d’avoir un temps spirituel consacré aux Noces de Cana (Jean 2, 2) et ses liens avec d’autres épisodes de la Bible : comment peut-on interpréter cet évangile ? En quoi rappelle-t-il des passages de la Bible ? Que devons-nous retenir des enseignements apportés pour en faire bon usage pour s’épanouir dans notre vie de Chrétien ? Par exemple, que voulait dire Marie à Jésus avec cette remarque : « Ils n’ont plus de vin » ? Pourquoi Jésus lui répondait-il « Mon heure n’est pas encore venue » ? Les jeunes ont pu faire un parallèle avec ce que Marie a dit à Bernadette et sur le pourquoi de leur présence à Lourdes.
Mais leurs différents services (Réfectoire, Aide en chambre, Brancardage) les ont bien vite rappelés à Marie St-Frai, surtout celles et ceux du réfectoire qui devaient servir les plats et aider certains malades à manger.
Après le repas, une soirée festive réunissait tout le monde autour de chants, danses, jeux etc... En début de veillée, les jeunes hospitaliers et hospitalières, accompagnés de Rafael (séminariste) et de Gabrielle (animatrice), ont chanté et gestué les chants Tu es bon et Nous voulons voir Jésus élevé. Puis les jeux ont commencé avec tout d’abord un « N’oubliez pas les paroles » , présidé par Simon Calamel. C’est la présidente de l’Hospitalité du Diocèse d’Avignon, Christine Demaria, qui a ouvert le bal avec des chansons de Joe Dassin, accompagnée par Jérémie Tanzi. D’autres groupes de 2, 3 personnes de l’hospitalité ou parmi les malades, ont accepté de se soumettre à d’autres épreuves sur le même jeu. Un jeu de mimes a suivi, destiné à nous faire deviner une parabole : le père Christophe Pecout a mimé avec brio le bon pasteur heureux de retrouver sa brebis égarée. Après encore quelques jeux, une petite séquence émotion a conclu la soirée, avec un diaporama combinant des photos prises lors du pèlerinage précédent par François De Terris.
Malades et hospitaliers ont regagné leurs chambres tandis que les plus jeunes ont partagé un court temps de prière avant d’aller également se coucher.